Dernierement 2016

 
Tournée d´été 2016
 
Reims - Festival Les Sacres du Folklore
Buno - résidence
Angers - résidence et festival
Rudolstadt - résidence et festival
 
les photos-galeries de la tournées sont sur:
 
 
 
La tournée d´été 2016 a été construite autour de la résidence à Angers, concue, réalisée et livrée "clefs en main" par Yepce Angers, avec Pierre, Rodolphe, Jenny et toute la bande de bénévoles autour, plus un concours tres engagé de Johann et les Carrets de Rennes. 
La résidence comprenait tout un travail de préparation en amont sur 6 mois, au quel ont participé fanfare d´enfants "Peuple de Tchabalüm" et l´école de danse africaine Yédélé. Il en a résulté une musique et une choregraphie sur la base du répértoire de Kesaj Tchave, qui a constitué le flashmob, présenté au festival des Traver´Cé Musicale aux Pont-de-Cé. La collaboration de Nicolas de la fanfare et Falila de Yédélé a été fondamentale dans la construction du projet artistique.
A la résidence principale s´est greffée une "résidence d´apoint", à savoir la participation des Intermèdes Robinson au séjour d´Angers. Une vingtaine de jeunes ont rejoint les Kesaj Tchave à Angers pour 4 jours, au cours des quels ils ont encore perfectionné une partie du programme de Kesaj Tchavé, qu´ils ont aussi préparé depuis 6 mois sous la direction d´instructeurs Kesaj, en mission de service civique chez les Intermèdes.
4 expositions simultanées ont accompagnée le séjour à Angers. Johann le Berre, Rodolphe Mélison, Jean-Michel Delage et Marie-Jo et Clade Carret ont présentés leurs photographies dans des lieux culturels des Ponts-de-Cé et Murs Érigné.
Lors du vernissage de l´exposition des Carrets, 5 costumes de scène ont été offerts aux Kesaj. Les fonds nécéssaires à la fabrication des costumes ont été levés grâce à l´initiative de Clade et Marie-Jo Carret, via l´atelier d´écriture Des mots pour le dire, autour du projet Chemins du vent, avec le concours de l´atelier de couture Milchat´Bos qui a réalisé les costumes.
 
 
un concert à Melle a été organisé par l´association La ronde des jurons le mercredi 29 juin en souvenir du passage des Ogres à Huncovce...
 
 
 
Le Festival de Rudolstadt en Allemagne, était aussi en partie concu comme une résidence. Pendant les 4 premiers jours su séjour, nous avons travaillé sous la direction de Mathias Shrieffel sur un projet multiculturel - Arche de Noah reloaded, de Petra Peshinger, une piece de théâtre très engagée sur les migrants. La partie musicale était très élaborée, réunissant des formations professionnelles de Syrie, Burkina Faso, Allemagne et Pologne. La premiere a été jouée à guichets fermés le 9 juillet, devant 5 000 spectateurs. Les 3 principales stations de radio allemandes ont retrasmises la pièce en direct. 
 
 
 
Le Festival Les Sacres deu Folklore à Reims, a été un retour au sources, puisque nous y avons déjà joué il y a 9 ans, en 2007. Grâce à Monique Pruvot, notre accompagnatrice à l´époque, et maintenant aussi, le séjour a été, comme à l´époque, et maintenant aussi, une vraie partie de plaisir. Des retrouvailles émouvantes, pleines d´émotions et de bons souvenirs...
 
 
Au Buno, sans commentaires... toujours impec, une formidable occasion incroyable de trouver un refuge dans les tournements du monde d´aujourd´hui...
 
 
les photogaleries sont sur:
 

 

Mômes à l’est – Résidence du groupe Kesaj Tchavé aux Ponts-de-Cé du Lundi 27 juin au dimanche 3 juillet 2016 

Photo © DR

 

Photo © DR

 

La ville des Ponts-de-Cé, l’association YEPCE et des acteurs locaux (association YEDELE, la fanfare des enfants du peuple de Tchabalöm, la médiathèque Saint Exupery, le centre Vincent Malandrin) soutiennent l’accueil des Kesaj Tchavé, ensemble de danses et de chants tziganes composé de jeunes roms de Slovaquie. YEPCE est une association qui promeut les échanges culturels européens. Ils œuvrent en faveur de la participation de la jeunesse rom à la vie culturelle et citoyenne en Europe. Depuis plus de 10 ans, ils poursuivent cette aventure humaniste. « Tchavé » signifie enfant en langue romani et la fée tzigane « Kesaj » raconte que pour recevoir de l’amour, il faut d’abord savoir en donner. Les enfants de la fée sont les beaux ambassadeurs de ce principe de fraternité entre les hommes.  Des répétitions du début aux premières tournées françaises, du bidonville aux scènes prestigieuses en Europe, de l’errance aux chemins qui mènent à l’école. Ils soutiennent cette initiative concrète favorisant l’intégration des jeunes roms et les échanges avec tous les publics. 

A l’occasion de leur programmation au festival les Traver’Cé Musicales, leur résidence aux Ponts-de-Cé s’articule autour de plusieurs événements. 

Programme

– Mardi 28 juin – Répétition publique des Kesaj Tchave
19:00(Complexe François Bernard, Salle B) Flashmob du festival les Traver’cé Musicales : Atelier danse avec YEDELE et fanfare. 

– Mercredi 29 juin – Vernissage expositions
14:30  Photographies de Claude et Marie-José Carret, Centre Culturel Vincent Malandrin, en présence des auteurs et de l’association « Des Mots Pour Le Dire ». 
15:30 « Tsiganes, Le Paradis des Yeux » à la Médiathèque des Ponts-de-Cé avec une représentation du groupe Kesaj Tchave. 

– Jeudi 30 juin – Conférence et concert à l’ UCO d’Angers
19:00 – 20:30 Laurent OTT et Ivan AKIMOV « Pédagogie sociale de terrain et Kesaj Tchave ». avec une représentation du groupe Kesaj Tchavé.

– Vendredi 1er juillet – Répétition publique
16:30 : A la Baignade des Ponts-de-Cé pour le Flashmob du festival

– Samedi 02 juillet : 

17h45: Flashmob Kesaj Tchavé aux Traver Cé Musicales avec la fanfare du peuple de Tchabalöm, l’association YEDELE.

18h: Concert  Kesaj Tchave en ouverture du festival les Traver’ Cé musicales.

 

 

Les arts roms sans clichés ni fioritures

Les Ponts-de-Cé - Publié le 02/07/2016 à 05:53

Un autre monde s'est invité mercredi, à la médiathèque, avec la jeune troupe Kesaj Tchavé. | 

Le groupe de danseurs et musiciens Kesaj Tchavé sera aux Traver'Cé aujourd'hui à 18 h. Avant cette représentation, il aura animé la semaine ponts-de-céaise.

Kesaj Tchavé, la troupe de 30 jeunes danseurs et chanteurs roms, a changé d'univers pour une semaine. Originaires de bidonvilles de la région de Kezmarok, en Slovaquie orientale, ils résident dans la commune. Avec un programme bien chargé, qui n'effraie pas la troupe. « Les Kesaj Tchavé ont des facilités dans le lien social, grâce à leur cadre de vie. Les bidonvilles sont des laboratoires à l'état brut, où il n'y a pas de place pour les conventions et les inhibitions», explique le charismatique Ivan Akimov, créateur du collectif.

« Le plaisir insatiable de jouer de la musique »

Mercredi, c'est à la médiathèque que les Kesaj Tchavé ont offert un mini-spectacle plein de couleurs et de fougue, vêtus des magnifiques costumes offerts par une association bretonne. «Lors de nos rencontres, spectacles et ateliers, il en est de même : on passe tout de suite à l'essentiel », dévoile Ivan Akimov, également joueur de balalaïka.

Cette semaine, ils ont aussi participé à plusieurs manifestations, comme un match de foot avec des jeunes ponts-de-céais et l'animation d'un flash mob, qui aura lieu en prologue aux Traver'Cé, ce soir à 17 h 45. Juste avant leur représentation.

Pour le groupe, l'essentiel est « de prendre du plaisir à être ensemble, partager ce plaisir insatiable de jouer de la musique. » Un plaisir qui sera donc offert au grand public, lors de leur spectacle d'ouverture du festival, à 18 h.

Parallèlement au spectacle, la médiathèque et l'association ponts-de-céaise Yepce, qui oeuvre pour les échanges culturels internationaux, proposent une exposition : Tziganes, le paradis des yeux. Pour faire connaître les conditions de vie des Roms, victimes de discrimination dans leur pays, et valoriser leur culture.

« Nous voulons lutter contre les représentations sociales négatives très courantes lorsqu'on parle d'eux », souligne Pierre Moisan, le président de Yepce. Le public pourra donc voir cet été les planches de la future BD documentaire retraçant la vie d'Ivan Akimov, de Johanne Le Berre. Ainsi que les photos prises lors des nombreux voyages de l'association en Slovaquie.

Ce samedi, à 18 h, à Athlétis.

Tziganes, le paradis des yeux, à la médiathèque, jusqu'au 10 septembre.

 

Lire le podcast
La culture rom dans l’ArtyShow

1 juillet 2016

La culture rom dans l’ArtyShow

 

Troisième saison de l’ArtyShow et toujours l’idée de brasser la culture angevine en invitant ses forces vives.

Au micro de ce 30e numéro, Ivan Akimov, fondateur du groupe Kesaj Tchave, et des membres de l’associationYEPCE, basée aux Ponts-de-Cé. On parle âme et culture tsiganes, musique et action sociale.

 

Deux-Sèvres - Melle - Loisirs

Musique et spectacle de rue

29/06/2016 05:35
Les jeunes du groupe Késaj Tchavé ouvriront ce soir la saison des concerts « Sur la route ». - Les jeunes du groupe Késaj Tchavé ouvriront ce soir la saison des concerts « Sur la route ».Les jeunes du groupe Késaj Tchavé ouvriront ce soir la saison des concerts « Sur la route ».
 
Les jeunes du groupe Késaj Tchavé ouvriront ce soir la saison des concerts « Sur la route ».

Coup d’envoi ce soir de la saison d’été des concerts “ Sur la route ”. Six soirées musicales gratuites et ouvertes à tous sont au programme les mercredis soir.

Orchestrée par les bénévoles de La Ronde des jurons, cette programmation se fait en collaboration avec le Café du Boulevard et la municipalité. Jusqu'au 10 août, la route sera donnée aux musiciens chaque mercredi soir. Dès le dernier bus passé, les bénévoles de La Ronde des jurons posent les barrières pour sécuriser le carrefour devant le Café du Boulevard. Ils installent ensuite la scène, la sonorisation et l'éclairage, pendant que l'équipe du Café met en place buvette, tables, chaises et restauration.

Spectacle vivant

Viennent alors les musiciens et leurs instruments pour les réglages. Tout doit être prêt à 21h30, et rendu à la circulation à 1 heure du matin. Nouveauté cette année, un partenariat avec une structure associative de la Vienne, La machine à coude qui accueille à Voulême, tout au long de l'année, des résidences d'artistes et des stages, autour du spectacle vivant, pas uniquement musical. Les mercredis soir mellois seront donc cette année l'occasion de découvrir, en début de soirée, théâtre, clowns et autres arts de la rue. Premier de ces six rendez-vous mellois, « Késaj Tchavé », du nom d´une fée tsigane, Késaj, qui dit que pour recevoir de l'amour, il faut d'abord savoir en donner, et Tchavé, enfant en langue romani. Avec cela, tout est dit. Le reste passe par les chants et danses tsiganes de ces 26 enfants et jeunes qui expriment une foi inébranlable dans la vie. « Kesaj Tchavé déborde d'énergie. Ils sont un remède parfait contre la grisaille et la tristesse du monde. Après les avoir vus on se sent dans un état amoureux, on aimerait ne plus les quitter. » 
Le mercredi suivant, 6 juillet, rendez-vous avec Le quai des garces. Quatre filles complices qui se sont réunies sous l'étiquette évocatrice de « greluches punk ». La formule trio incontournable, guitare, basse, batterie au service d'un chant énergique. La soirée du 13 juillet sera consacrée à la Fête nationale organisée conjointement par Melle et Saint-Martin. Mercredi 20 juillet, comme chaque été, un mercredi est offert aux danseurs latinos, de Melle ou d'ailleurs. Sandunga Latina a roulé sa bosse sur nombre de scènes. Il sera ce soir-là avec deux chanteuses cubaines chaudes comme la braise. Retour à l'énergie plus basique le 27 juillet avec le punk breton des Ramoneurs de menhir. Ils sont quatre et mélangent façon gros temps les sons bretons et l'énergie du punk. Pour débuter le mois d'août, La Ronde des jurons invitera mercredi 3 août une fanfare 100 % féminine, Mademoiselle Orchestra. Elles sont huit, à la fois musiciennes et comédiennes, drôles et déjantées. Cette saison d'été se terminera mercredi 10 août par un groupe que les Mellois connaissent bien mais qu'on a toujours plaisir à revoir, Ziveli Orkestar. Beaucoup de cuivres, une pincée de cordes, des peaux pour le rythme, et la voix de la belle et énergique Suzana Djordjevic.

Késaj Tchavé, concert gratuit dans le cadre des mercredis « Sur la route ». Mercredi 29 juin dès 20 h devant le Café du Boulevard. Restauration sur place.

 
 
 
 
 
   
Kesaj Tchave (Slowakei) im bunten Rausch des Lebens. 

Foto: Matthias Zwarg

Bunte Hunde in der Arche Noah auf Zeit

Das Tanz- und Folkfest heißt jetzt Rudolstadt-Festival, womit es sich treu bleibt und auch weiterhin als Vorschein einer besseren Welt funkelt.

Von Matthias Zwarg
erschienen am 11.07.2016

Rudolstadt. "Natürlich sind wir aufgeregt", lacht Jens Weise. Er ist Sänger und Gitarrist des Zwickauer Folkloretrios Bunte Hunde, das zum ersten Mal beim Rudolstadt-Festival auftritt. Jens Weise, Peter Wirsig und Uwe "Hosch" Chrzibek machen schon jahrzehntelang Musik, "und wir sind immer aufgeregt. Das macht es doch noch spannender und schöner, als es sowieso schon ist".

Gemeinsam mit Manager Mirko Dominiak haben sie sich für die Straßenmusik in Rudolstadt beworben, und nach einigen Anläufen hat es geklappt. Zur Freude der Zuhörer an den Bauernhäusern und der Musiker selbst. Die Bunten Hunde sind damit Teil des stetigen Wandels des Weltmusikfestes in der thüringischen Kleinstadt, die für ein langes Wochenende im Juli zu einer Arche Noah auf Zeit wird. Diese Arche ist kein Narrenschiff, aber ein buntes Boot voller fröhlicher Menschen, die vier Tage lang leben, was im Rest des Jahres oft hart erkämpft werden muss: eine solidarische, inspirierende und inspirierte Gemeinsamkeit.

Zum Beispiel die slowakischen Roma von Kesaj Tchave, die im Namen der "Fee Kesaj" musizieren, singen, tanzen, dass man, um Liebe zu empfangen, erst einmal Liebe geben muss. Die jungen Mitglieder der vor 15 Jahren gegründeten Truppe zelebrieren dies mit ungeheurer Lebensfreude, Kraft und in einer geradezu rauschhaften Vorstellung, weit ab von aller operettenhaften "Zigeunerfolklore", sondern durchaus mit realistischen Anklängen an Härte und Gewalt im Leben. Sie sind auch Teil des musikalisch ausgezeichneten Projekts "Arche Noah Reloaded", das mit Musikern aus Syrien, Burkina Faso, der Slowakei und Deutschland das Drama der Flüchtlinge in aller Welt auf die Bühne bringt - leider garniert mit einem sehr vordergründig-klischeehaften Theaterstück, dem vor allem guter Wille zu attestieren ist im Sinne einer Weltoffenheit, die auch in Rudolstadt außerhalb der Festivaltage immer wieder neu errungen werden muss. Hakenkreuze und "Stop Asyl"-Schmierereien an einer Flüchtlingsunterkunft habe es auch hier gegeben, ist einem unscheinbaren Infoblatt zu entnehmen, das an einem Plattenstand ausliegt. Dagegen liefert das Festival selbst, das mit täglich 25.000 Besuchern von Freitag bis Sonntag wieder ausverkauft war, jede Menge nicht nur klingende Argumente. Ganz gleich, ob Lanaya aus Burkina Faso Instrumente und Gesänge afrikanischer Ethnien zusammenbringt, Volxtanz aus Stuttgart Balkanfolk, Jazz und Afrobeat mit viel Blech mischen, Weltkind sich an literarischen Texten von Mascha Kaléko bis Hölderlin versucht (und damit nicht überzeugt), die Grupo de Baile Otrora Boyacá das diesjährige Gastland Kolumbien mit dem Vergessen entrissenen Liedern und Tänzen vorstellt, das schwedische Duo Wildbirds & Peacedrum mit Gesang und Perkussion dem Geheimnis des Lebens auf der Spur ist - in Rudolstadt ist an diesen Tag wieder Platz für alle, auch was den Speiseplan betrifft. Von vegan-vegetarisch bis zum schlichten "Klops" gibt es so ziemlich alles. Und dies unter den Augen zahlreicher Mitarbeiter einer Sicherheitsfirma. "Das ist unser entspanntester Job", sagt ein freundlicher junger Mann in dunkler Dienstkleidung, "die sind alle friedlich hier." Sind eben bunte Hunde, die melodisch bellen, aber nicht beißen.

 
© Copyright Chemnitzer Verlag und Druck GmbH & Co. KG
 

Dennis Schütze Blog

Denis Schutze Blog

Guitar Singer Songwriter Music Educator

 Angefüllt mit diesen exquisiten Klangeindrücken ging es danach bergab, zurück zur Großen Bühne am Markt, von wo wir bereits von Weitem mit urwüchsigen Klängen gelockt wurden. Es sang, musizierte und tanzte die junge Horde Kesaj Tchave aus der Slowakei, sie brüllten mit krächzigen Stimmen und drehten sich in bunten, wallenden Gewändern. Geballte Lebensfreude und zügelloses Abfeiern vor entfesseltem Publikum. Vielleicht sollte erwähnt werden, dass es zu diesem Zeitpunkt bereits nach Mitternacht war, der offizielle Teil des Kulturprogramms auf der Bühne bereits vorüber war und die zigste Zugabe lief. Folkloristische Ekstase, warum nicht? Es war schön anzusehen, wie die jungen Menschen ihre lebensfrohe Volkskunst auf so großer Bühne ausleben und zelebrieren durften.
 

"Arche Noah reloaded"Multiethnical mit Musik, Tanz und schwarzem Humor

Am 9. Juli gibt es ab 22:00 Uhr auf der Heidecksburg ein "Multiethnical" zu erleben. Unter dem Motto "Arche Noah reloaded" erzählen Musiker, Tänzer und Schaupieler von drei Kontinenten ein "aberwitziges Sommermärchen" über Menschen auf der Flucht. Mehr darüber im Interview mit der Autorin und Regisseurin Petra Paschinger.

Arche Noah reloaded - Késaj Tchavé
Die jüngsten Mitwirkenden bei "Arche Noah reloaded" sind Kinder und Jugendliche vom Ensemble "Késaj Tchavé" ("Kinder der Fee") aus der Slowakei.Bildrechte: Rudolstadt Festival

"Arche Noah reloaded" ist der Beitrag des Rudolstadt-Festivals 2016 zur Flüchtlings-Debatte, die zurzeit Deutschland spaltet. Woher stammt die Anregung?

Die Festivalmacher sind mit der Idee an mich herangetreten. Mich hat daran interessiert, Musiker und Schauspieler aus unterschiedlichen kulturellen Hintergründen zusammenzubringen und mit ihnen gemeinsam eine Geschichte zu erzählen. 

Was ist das für eine Geschichte?

Petra Paschinger
Autorin und Regisseurin Petra PaschingerBildrechte: Petra Paschinger

"Arche Noah reloaded" spielt mit Motiven der biblischen Geschichte um Noah und seine Arche. Erzählt wird von einem Mann namens Noah, der im Hier und Heute lebt, in einem exemplarischen Dorf namens Archenbach. Nachdem ihn seine Frau verlassen hat, ist er zum Menschenfeind geworden. Erst als seine frühere Nachbarin Paloma in das Haus ihrer Eltern zurückkehrt und es als Unterkunft für Geflüchtete wieder belebt, bekommt Noah neuen Lebensmut. 

Die Handlung wird mit schwarzem Humor und in absurden Szenen auf die Spitze getrieben. Gerade das soll den Blick auf die Schicksale der Geflüchteten lenken. Man darf also trotz des ernsten Themas einen unterhaltsamen Abend erwarten, bei dem Musik, Tanz und Spiel ineinandergreifen – wobei der Schwerpunkt auf der Musik liegt.

Am Projekt wirken Künstler von drei Kontinenten mit. Wie haben Sie sie gefunden? Anders gefragt: Wonach haben Sie gesucht?

Neben der musikalischen Qualität und Professionalität war es uns wichtig, Musiker zu finden, die selbst Migrations- und Fluchterfahrung haben. Das ermöglicht es, die Geschichte authentisch zu erzählen. Entschieden haben wir uns für das Dagan-Ensemble und den Musiker Salah Ammo aus Syrien, für die Band "Lanaya" aus Burkina Faso und für "Kesaj Tchavé", ein musikalisches Projekt von Roma, die in der Slowakei leben. Wir wollen damit an eine Tatsache erinnern, die in den Debatten häufig übersehen wird: dass nicht nur Frieden für ein menschenwürdiges Leben wichtig ist, sondern auch Chancengleichheit und Minderheitenrechte. Ihre Mitwirkung bei "Kesaj Tchavé" ermöglicht Kindern und Jugendlichen aus Roma-Familien eine Zukunftsperspektive.

Was bringen die Künstler an musikalischem Gepäck mit? Und was an eigenen Geschichten?

Salah Ammo
Salah Ammo, kurdischer Sänger und Liedermacher aus SyrienBildrechte: Manfred Werner

Wir arbeiten hauptsächlich mit Songs aus dem Repertoire der Künstler, in denen sie ihr eigenes Erleben widerspiegeln. Salah Ammo spricht in seinen Liedern ganz explizit den Bürgerkrieg an, aber auch die Situation der kurdischen Minderheit in Syrien, während sich das syrische "Dagan-Ensemble" in instrumentalen Kompositionen mit der Kriegs- und Flucht-Erfahrung auseinandersetzt. Die Band "Lanaya" aus Burkina Faso wiederum greift in ihrer Musik auf traditionelle Wurzeln der westafrikanischen Manding-Kultur zurück. Und in den Liedern und Tänzen von "Kesaj Tchavé" werden alte und neue Mythen der Roma verhandelt. Insofern ist da schon ein großer Fundus an musikalischen Geschichten versammelt. Und wer weiß, vielleicht ergibt sich in der Probenwoche auch noch die eine oder andere Möglichkeit, weitere persönliche Geschichten und Erfahrungen der Künstler einzubauen.

Die "Magie-Konzerte" des TFF Rudolstadt entstanden erst während der Proben als Work in Progress. Was geben Sie bei "Arche Noah reloaded" als Autorin vor? Und was entwickeln Sie zusammen mit den Darstellern?

Heidecksburg - Große Bühne am Abend.
Spielort des "Multiethnicals um Migration und Vertreibung" ist die HeidecksburgBildrechte: MDR/Marco Prosch

Grundsätzlich mache ich sehr gern Stückentwicklungen, bei denen gemeinsam mit allen Beteiligten eine Produktion erarbeitet wird. In der Regel sind aber sechs Wochen Probenzeit nötig, damit das Stück am Ende wirklich vorzeigbar ist und alle Szenen und Einsätze sitzen. Da wir jetzt nur eine einzige Woche haben, gehe ich mit einer fertigen, von mir geschriebenen Textfassung in die Proben. Das ist ein Gerüst, mit dem wir arbeiten können, das aber noch Raum lässt für spontane Kreativität. Ich denke, dass sich da noch vieles ergeben wird. Darauf freue mich ganz besonders.

Verbindendes Element der multiethnischen "Magie"-Konzerte war ein Musikinstrument. Was haben die Darsteller von "Arche Noah reloaded" gemeinsam?

Neben der Tatsache, dass sie alle herausragende Künstler sind, haben zumindest die Musiker gemeinsam, dass sie alle aktuell die Erfahrung von Migration gemacht haben oder – wie im Fall von "Kesaj Tchavé" – auf eine lange Geschichte von Vertreibung und Migration zurückblicken können. Und uns alle verbindet ein gemeinsames Anliegen: zwischenmenschliche Begegnungen zu ermöglichen, die geprägt sind von Toleranz, Offenheit, Neugier und Respekt. 

Die musikalische Leitung hat Matthias Schriefl, ein erfolgreicher Wanderer zwischen Klassik, Jazz und Weltmusik. Wie teilen Sie sich die Arbeit bei der Einstudierung? 

Matthias Schriefl
Matthias Schriefl ist 2016 auch RUTH-PreisträgerBildrechte: Gerhard Richter

Ich bin für das Gesamtkonzept, die Inszenierung, den Text und die Arbeit mit den Schauspielern zuständig. Matthias Schriefl ist für den gesamten musikalischen Teil der Produktion verantwortlich. Er wird in der Probenwoche mit den Musikern sehr intensiv probieren und – das  ist das Wichtigste – gemeinsame Songs erarbeiten, die man nur an diesem Abend und im Rahmen dieses Projektes zu hören bekommt.

 

Die Mitwirkenden

Musiker und Tänzer: 
Salah Ammo (Syrien) – Gesang, Bouzouki 
Dagan Ensemble (Syrien) – Violine, Cello, Ud, Qanun, Perkussion
Késaj Tchavé (Slowakei) – Gesang und Tanz 
Lanaya (Burkina Faso) – Gesang, Tanz, Djembe, Balafon, Kora u. a.

sowie
Claudia Schwab (Österreich): Violine
Bodek Janke (Deutschland): Perkussion
Alexander Morsey (Deutschland): Bass

Darsteller: 
Josip Čuljak (Deutschland) 
Paula Schrötter (Deutschland)

Buch und Regie: Petra Paschinger (Österreich)
Musikalische Leitung: Matthias Schriefl (Deutschland)