presse 2001 - 2004

 

                                                                     

Coupures de presse

 

KESAJ TCHAVE

        

SLOVAQUIE   -  2001 – 2, 3, 4

 

„L´amour ne peut etre recu que par celui ou celle qui sait aussi le donner“

...Les Kesaj Tchave de Kezmarok ont participés par leur spectacle a la bonne atmosphére de cette maniestation et par leur présence, ils ont apportés un témoignage sur l´approche  pleine de delicatesse et de culture vis-a-vis de cette problématique....

 Kežmarské noviny, 25 avril 2001

 

„L´amour ne peut etre recu que par celui qui sait lui meme faire preuve d´amour“

...le groupe Kesaj Tchave s´est présenté lors du Festival International des Groupes Folklo-riques 2001 a Bratislava... sous l´égide de Mr. Milan Kňažko, Ministre de la culture de la Ré-publique Slovaque, de Mr. Jozef Moravčík, maire de la ville de Bratislava et de l´Union Folklorique de Slovaquie. Les Kesaj Tchave ont laissés derriére eux a Bratislava une excel-

lente carte de visite...

Kežmarok, 19. juillet 2001

 

La Journée des Roms: Musique, chants et danses et une bonne ambiance

...une joyeuse ambiance a eté crée par le groupe Kesaj Tchave, au nombre de 16 personnes, sous la direction de Helena Akimová. Avec des mélodies connues, telles que O poštáris aven, ou Evo bičav mange fotka, ils ont réussis a faire chanter plus d´un dans la salle...

Korzár, 30.4.2003

 

Le spectacle plus qu´attractif a étonné le public

...Le spectacle des jeunes artistes roms était si prenant, que en quelques instants tout le public était en train de battre la mesure

Nový Čas, 30.4.2003

 

Festival du folklore tzigane de Spiš

...un final en apothéose  a été servi par le groupe folklorique Kesaj Tchave

Podtatranské noviny, 29.7.2003

 

Les photographie emmurées ont vue la lumiere du jour

Les invités du vernissage ont étés sidérés par les chants éblouissants de la chorale Kesaj sous la direction de Helena et Ivan Akimov..

Podtatranské noviny, 30.3.2003

 

... a la fin du vernissage s´est présentée par des mélodies slaves-orientales vraiment émouvantes de la chorale d´Enfants Kesaj de Kežmarok

Poprad, 30.3.2003

 

 

Les petits danseurs de Kežmarok affirment qu´ils sont les enfants de la bonne fée Kesaj

... Lorsque le public remplis d´émotions applaudit les prouesses hors normes des enfants de Kežmarok, il ne se rend pas compte que la danse et le chant sont pour eux une passerelle vers la vie normale. Que l´ensemble est pour eux une maison, dans la quelle ils apprennent a vivre différament.

Korzár, 27. avril 2004

 

Parmis les quatre cent groupes, ils n´ont pas étés perdus

...Lors de la visite des deux rédacteurs du journal KEŽMAROK dans leur club, le 19. juillet, les membres du groupe ont présentés un fantastique spectacle rythmique plein d´une authen-tique joie de la danse et du chant, meme s´il s étaient fatigués aprés le retour éprouvant de France. La bonne fée tzigane Kesaj, qui apporte de l´amour et de la bonté, nous accompagne sous la forme d´une excellente impression du spectacle jusqu´a aujourd´hui

Kežmarské noviny, juillet 2004

 

Les Kesaj Tchave ont présentés la culture slovaque

... dans un entrain professionnel des membres du groupe, qui malgré la fatigue aprés l´éprou-vant  voyage (cca 4 000 km aller-retour), ont donnée sur scéne tout, et pendant les deux heu-res de spectacle ont litteralement mis le public en extase...

Kežmarok, 4. novembre 2004

 

Les réves d´enfants

...et sur scéne sont apparus, par exemple Lucie Vondrackova avec les enfants roms, danseurs de Kežmarok

...l´agréable surprise était surtout Lucka Vondráčková, qui avec du tempérament, et surtout de maniére imprévue est apparue entre les enfants du groupe Kesaj qui étaient en train de danser, pour montrer ce qu´elle a aprise juste avant le concert – les vraies claquettes de l´est, des traits typiquements tziganes. «  Voici ma toute nouvelle professeur, viens Andrejka, » appelait lors de son spectacle une fillette de six ans dans une robe bigarée... 

Markíza, 53/2004

 

 

FRANCE  -  été  2004

 

Les Tziganes de Kezmarok « fiers de représenter la Slovaquie »

Le groupe tzigane slovaque « Kesaj Tchave », présent au RIFE, continue de surprendre et de charmer par sa musique et ses danses rythmées.

Des tonneres d´applaudissements déferlent a chaque apparition sur scéne des petits Tziganes de Slovaquie. Le public est conquis. Les Enfants Kesaj ont appris il y a seulement deux mois qu´ils pourraient se produire a Saint-Maixent et répondre a l´invitation d´Annie Dabin, prési-dente des RIFE.

Aprés Tomblaine prés de Nancy en 2003, les enfants tsiganes participent cette année pour la seconde fois a un festival  de danses. C´est grace a une aide spéciale du bureau gouvernemen-tal d´aide aux minorités, sous la direction de Mme Orgovanova, que leur voyage a pu avoir li-eu. Ils sont encadrés par des adultes de l´association slovaque « Kesaj Tchavé » dirigée par I-van Akimov, qui maitrise parfaitement le francais. Ce musicien a épousé il y a vingt ans une jeune Rom et a intégré leur communauté. Son projet : donner une joie de vivre en aidant ces enfants « qui habitent dans la rue tzigane et ne peuvent aller ou ils le souhaitent », en mettant l´accent sur certaines particularités. » Depuis toujours, les relations avec les autres nations se passent bien, mais j´ai été frappé par le manque de communication entre les familles elles-memes. les enfants sont tous cousins. Il y a tout de meme de la cordialité entre ces familles, mais elles sont assez éloignées » Pour s´engager il a saisi une opportunité « dans le cadre d´un projet d´aides aux chômeurs de longue durée et aux enfants en échec scolaire ». Au fil du temps, chacun a pu se découvrir, le sens de la musique et de la danse ont fait le reste. « Au début c´était un peu la cacophonie. Mais l´esprit c´était qu´ils participent » nous dit leur protecteur révélant « que chez eux l´interdit n´existe pas ».

Scolarité

« Quand on les a vus venir, on n´y croyait pas du tout. On a vu débarquer des petits avec un lourd passé » mais, « la danse et la musique sont de réels vecteurs de communication ». Cer-tains ont ainsi pu reprendre gout aux études et ont demandé á retourner á l´école. En Slova-quie, la scolarisation de ces enfants tsiganes s´effectue « dans des établissements spécialisés, ce qui est lourd de conséquences sur le plan social » confie M. Akimov qui précise : « si on les met dans une classe normale ce serait l´échec assuré. Au moins on leur apprend a lire, c´est important ». Malgré ces difficultés, celui qui tient les rénes de l´association note le com-portement étonnant de ces enfants. « Ils sont attachants, c´est un bonheur pour moi d´etre au-prés d´eux. Je ne fait pas du bénévolat. Je me fait du plaisir. En musique, ils ont appris avec moi et j´ai appris avec eux». Les enfants véhiculent une image positive et « sont  f iers de re-présenter la Slovaquie ».

Le Courrier de l´Ouest, 14. 07. 2004

 

Les Tsiganes de Kezmarok enchantent les RIFE

 

Leur histoire s´enracine dans la nuit des temps et toutes leurs prestations suscitent l´en-goument. Les petits Tsiganes de Slovaquie sément la joie et récoltent des tonnerres d´ap-plaudissements.

 

Leur groupe est inédit, atypique, et séduiseur en diable. La présidente des RIFE (Rencontres internationales folkloriques enfantines), Annie Dabin tenait a leur présence. Eux-memes n´ont su qu´il y a deux mois que Saint-Maixent-l´Ecole les conviait a entrer dans la danse des en-fants du monde. Les démarches ont été rapidement entreprises et c´est grace a une aide spé-ciale et bienvenue du bureau gouvernemental d´aide aux minotités que leur voyage a pu se concrétiser.

Les enfants tsiganes de Kezmarok, en Slovaquie, sont des enfants de la rue tsigane. Encadrés par l´association « Kesaj Tchave », ils effectuent en 2004 leur seconde participation a un fes-tival de folklore enfantin, apres Tombliane, pres de Nancy en 2003.

Accompagnés par un groupe d´adultes, dont Yvan Akimov, qui parle parfaitement la langue francaise, les enfants de la rue tsigane de Kezmarok n´ont meme pas eu besoin d´apprendre a chanter ni a danser. Chez eux, c´est inné, Ils dansent comme ils respirent et le public ne s´y trompe pas, qui leur fait a chaque spectacle d´interminables ovations.

Marié depuis vingt ans a une jeune femme Tsigane, Yvan Akimov a depuis ionégré leur com-munauté : « La particularité dans les villes multiethnique comme la nôtre, est que depuis tou-jours les relations avec les différentes nations se passent bien. Mais j´ai été frappé par le ma-nque de communication entre les familles elles-memes. Les enfants qui sont la sont tous a peu prés cousins, il y a de la cordialité entre les familles, mais elles sont assez séparées. ». S´engager pour les autres n´est jamais évident, ni facile.- « Il a fallu un coup de pouce exté-rieur, dans le cadre d´un projet d´aide aux chômeurs de longue durée et aux enfants en échec scolaire ».

Ainsi est née l´association « Kesaj Tchave » et ses musiciens roms professionnels. « On n´ entre pas dans la sauvegarde d´un folklore, encore moins dans l´humanitaire ou de la bien-faisance », confie Yvan Akimov. Car c´est un bonheur de rencontrer ces petits etres « aussi sincéres et naturels, heureux dans leur musique. Leur identité est involontairement trés forte, ils n´aspirent qu´a etre comme les autres. La musique, la danse, c´est un vecteur de comm-unication, un moyen de les ouvrir sur le monde, d´intégrer une éducation. Nous leur donnons une passerelle ».

Libres comme les autres enfants

Les répétitions se déroulent souvent chez le beau-frére d´Yvan, dont la maison joue en perma-nence les portes ouvertes. « On les a vus venir, on n´y croyait pas du tout. On a vu débarquer des petits ayant déja un lourd passé. Ils faut savoir qu´ils vivent a douze ou quinze dans une meme piéce, trés pauvrement. Eh bien, ils ne commenttent aucun écart, les plus grands encad-rent les petits, ceux qui avaient plaqué l´école reviennent et demandent a finir leur premier cycle d´études, a faire un CAP. Ils font des progrés en tout, les études, l´hygiéne, la vie. J´ai été  le premier étonné », assure Yvan.,

Leur spontanéité, la joie qu´ils mettent a danser, a venir chercher les spectateurs pour les en-trainer dans la ronde, leur vaut l´unanimité. Samedi au concert de gala, dimanche soir lors du dinner dansant au hall Denfert-Rocherau, il sont été une nouvelle fois les rois du bal. « Ici, c´ est le bonheur », dit Yvan Akimov. « Ils sont tellement libres. Ils sont comme les autres. Des enfants parmi d´autres enfants ». Qui chantent et qui dansent pour notre plus grande joie.

Noelle Lecesne

La Nouvelle République, 16. 07. 2004

 

 

FRANCE  –  mai  2005

 

Le séjour des enfants Kesaj de Slovaquie

KESAJ TCHAVE, les enfants de la bonne fée romani Kesaj : Majka, Jana, Dagmara... étaient déjà venus il y a deux ans. Nous avons eu le bonheur de les recevoir de nouveau à Tomblaine et ils nous ont encore offert, le temps d’une semaine, le spectacle si coloré et vivant de leurs chants et de leurs danses. La première rencontre avait été un choc : trop de tout, d’émotions, de confort, de fraternité, de nourriture à en être malade... La vie, en effet, n’est pas facile pour eux en Slovaquie orientale, dans cette jolie rue de Kezmarok qui les expulse un à un .... A la façon tsigane ils avaient vécu le présent sans modération. Sans doute ont ils assimilé cette expérience à leur manière, qui nous échappe. De notre côté, nous avons tenté d’imaginer des prolongements possibles... Une correspondance s’est poursuivie entre eux et l’école itinérante et aussi avec la mairie de Tomblaine, aboutissant à un nouveau projet de voyage. Ils sont donc revenus là où l’aventure a vraiment commencé, puisqu’ils ont acquis par la suite une certaine notoriété et se sont produits lors de manifestations, télés, radios... dans leur pays ainsi qu’en Pologne et en France. Bien sûr, des filles se sont mariées, des garçons sont partis en Tchéquie pour trouver du travail et ils sont remplacés par des petits nouveaux qui, dans la maison de Margita, autour d’Ivan et d’ Elena, retrouvent ou découvrent le goût d’apprendre et de retour-ner à l’école...

Mille cinq cents kilomètres en bus, 23 heures de voyage et ils arrivent sur la place de la mairie à Tomblaine. Ils seront hébergés au gîte du canoë kayak. Partout où ils passent, à Tomblaine, Nancy, Neuves-Maisons et Toul, l’accueil est chaleureux, des liens se créent. L’émotion est intense pour nous et pour ces enfants, ainsi que les adultes qui les accompagnent. Des jeunes du collège de Tomblaine les entourent et rêvent de repartir avec eux....ils projettent même d’aller leur rendre visite cet été ! Affaire à suivre....

Le travail mené sans relâche par Ivan Akimov, pour mobiliser ses jeunes grâce à la musique, est remarquable. Précisons que son action enthousiaste et d’une rare énergie s’inscrit dans une extrême pauvreté de moyens, sans subvention d’aucune sorte....ce qui est bien injuste quand nombre de projets estampillés visant l’insertion des Roms, la lutte contre les préjugés etc.... sont loin d’être aussi efficaces et qu’on peine à y discerner les retombées réelles auprès de la population visée ! A.H.

Académie de Nancy, juin 2005

 

 

FRANCE – tournée été 2005

 

Betes de scéne

... le groupe slovaque Kesaj Tchavé a donné la preuve que de gosses des rues, on pouvait devenir bétes de scéne. Toute l´énergie Rom était la, basculant sans cesse entre tristesse et allégresse et emportant a coup sur le public vite gagné par leur énérgie.

Télégramme de Brest, 22. 08. 2005

 

La joie des enfants tsiganes

Mention spéciale aux enfants tsiganes de Slovaquie qui ont communiqué toute leur joie de vivre au nombreux public présent.

Telegramme de Quimper, 22. 08. 2005

 

Décoiffants Tziganes !

Montignac. La 25e édition du Festival Danses et Musiques du Monde de Montignac s´est terminée hier soir. Parmi les moments forts, on retiendra celui offert samedi soir par l´ensemble slovaque Kesaj Tchavé, constitué d´une vingtaine d´enfants et d´adolescents tziganes, tous des gamins des rue. Un pur moment de joie de vivre.

Sud-Ouest, 1. 08. 2005

 

 

A Mons, on retrouvait le groupe Kesaj Tchave venu tout droit de Slovaquie, des tziganes qui ont enchanté le public présent par leurs rythmes endiablés sur un air de guitare. Ces jeunes Roms de la villes de Kezmarok ont interprété des chants populaires pour le plus grand bonheur de tous.

L’Eveil de la Haute Loire

 

 

Ambiance slave enflamée au Puy-en-Velay

Folklore

Guitares endiablées, robes a volants et voix éraillées. Hier aprés-midi, la place du Martouret s´est enflammée sous des chants slovaques. Les musiques aux accents un peu gitans ont enflamées le public

La Montagne, 21. 07. 2005

 

 

La Slovaquie en ouverture

Dans le cadre de la programmation, les membres du comité des fetes n´avaient pas oubliés les anciens.

Dés le début d´aprés-midi, accompagné par le président Cyrille Fayolle et quelques membres de son équipe, le groupe slovaque prenait la direction de l´hôpital rural. C´est dans la grande salle des fetes Pierre-Gaucher que les résidants avaient eux aussi tout loisir de partager quelques heureus avec les chanteurs et danseurs de l´ensemble folklorique. Ce fut la un moment de pur bonheur pour les papis et mamies véritablement enchantés de cette délicate attention.

La Tribune, 22. 07. 2005

 

Un tour du monde des folklores enjolivé par la prestation des enfants tziganes de la troupe « Kesaj Tchave » qui a séduit la foule.

Ivan, le joueur de balalaika, a entreiné ses enfants tziganes de la troupe Kesaj Tchave sur les airs entrainants de Slovaquie. Un grand succés auprés du public

Télégramme, 22. 08. 2005

 

.. ils ont grandi dans « la rue tsigane » de Kezmarok, en Slovaquie. Ces jeunes de 8 a 16 ans ont charmés les rues de Plozévet samedi soir.

Ouest – France, 22. 08. 2005

 

Samedi aprés-midi et pour la premiére année a Brignac, le festival du Plateau a présenté, a la salle des fetes, une troupe folklorique tzigane slovaque. Cette troupe de danseurs et musiciens a fait une présentation de danses typiques pratiquées en Slovaquie.

A l´issue d´un spectacle de grande qualité, tout le monde s´est retrouvé autour d´un verre d´amitié et a pu déguster quelques victuailles locales

Le Progrés, 22. 07. 2005

 

Le groupe se compose de 25 jeunes de 8 a 16 ans, et il est mu par le désir de communiquer sa musique puisant dans les traditions tsiganes

La Montagne, 05. 08. 2005

 

Parade sur le marché

...apportant au coeur de la cité une note éclatante de couleurs, de gaité aux rythmes des musiques, chants et danses du groupe slovaque. Cette animation était particuliérement appréciée des centaines de visiteurs qui ne manquaient pas d´applaudir au passage les chanteurs et danseurs

La Tribune, 22.07. 2005

 

 

Hier a Montignac

Dans la ronde tzigane

Une belle rencontre entre les jeunes slovaques tziganes et les enfants des Catalandes

Tout était pret mardi au Centre des Loisirs des Catalandes ! L´équipe d´animation et les 57 enfants avaient bien organisé l´acceuil du groupe slovaque.

En fin de matinée, déja trés chade, les chants gypsies et les ryrhmes cadancés envahissent la colline des Gardes.

Les jeunes Slovaques ont d´abord interprété quelques chansons traditionnelles puis ont enchainés les danses tziganes face a un public enthousiaste et attentif. Des rondes enfantines ont entrainé tout ce petit monde dans un joyeux « bal » improvisé.

En retour et pour remercier le groupe, les enfants des Catalandes ont presenté une danse intitulée « tout le bonheur du monde ». Efectivement, les yeux des enfants brillaient de bonheur, leurs sourires dégageaient une grande joie. Ils ont ensuite remis a chaque membre un bracelet de perles, et un dossier de dessins illustrant la France.Un souvenir durable pour ces enfants de la Communauté des communes de la Vézére.

Montignac, 26. 07. 2005

 

Le folklore tzigane envahit la cité

Le marché hebdomadaire était placé ce jeudi sous les couleurs du festival folklorique internationaldu Puy-en-Velay avec la venue d´un premier groupe dans les rues de la cité yssingelaise grace a l´étroite collaboration et des liens renoués depuis l´an dernier entre Interfolk et le comité des fétes locales.

Pour cette premiére animation d´un week-end qui s´annonce des plus folkloriques, le groupe tzigane « Kesaj Tchave » en provenance de Bratislava (Slovaquie) a su donner ce qui sait le mieux faire : de la joie, de la bonne humeur, en un mot de l´amour comme en atteste la signification de leur nom. En efet Tchave signifie l´enfant et Kesaj était une fée tzigane dont le leitmotiv était : « pour recevoir de l´amour, il faut savoir en donner ». Et ces enfants de bohéme, l´age de la plupart des acteurs ne dépasse guére les 16 ans (les plus jeunes ont eu droit a une journée de repos bien mérité), au son de leurs instruments de musique, de leur voix et de leurs danses savent en donner.

Et la fete fut encore plus émouvante l´aprés-midi dans la salle Gauchet de l´hôpital local ou aprés  un repas offert en ces lieux si hospitaliers, Kesaj Tchave a su séduire, envouté, le public composé de pensionnaires rendant ainsi un grand merci de cet aceuil chaleureux. La prestation fut des plus belles durant pres d´une heure avec des interprétations de morceaux musicaux venus de l´Europe entiére. Cette invitation au voyage mena ainsi les spectateurs enthousiastes de la Russie a l´Espagne avec aussi un crochet par l´Israel avec parfois des airs connus comme lacélébre chanson de Lara (extraite du film Docteur Jivago) ou encore un entrainant « Viva Espana ». La magnifique prestation fut tout simplement applaudie comme il se doit par des résidents conquis.

L’Eveil, 24. 07. 2005

 

Plongée dans le folklore slovaque

Pour sa troisiéme édition, Saint-Cyprien a ouvert le bal dans le cadre du Festival du Plateau avec l´ensemble « Kesaj Tchave » de Kezmarok de Slovaquie. A travers ses musiques et ses danses, ces musiciens et danseurs slovaques ont fait conaitre leur folklore, leurs coutumes et leur culture a un public chaque année de plus en ples nombreux. Aprés un répertoire d´une heure et demie sans entracte ces Tziganes de Slovaquie, pour la plupart d´un jeune age se sont joints a la foule pour quelques pas de dane et pour partager leur joie de vivre.

L´Echo, 27. 07. 2005

 

Tziganes : des enfants tetes hautes a Plozévet

Le Mondial´Folk de Plozévet bat son plein depuis jeudi. Danses, galas, rencontres...Le public apprécie. Il ne sait pas forcément que derriére les performences artistiques se cachent souovent des histoires hors commun. Celle d´Ivan et de ses jeunes Tziganes en est une. Le récit d´une troupe, « Kesaj Tchave », qui fait revivre les enfants des bidonvilles de Slovaquie.

Ils s´appellent Viktor, Ivana, Adam, Livia, Maria...Ils ont entre 7 et 18 ans. Ils viennent de la ville de Kezmarok, au nord-est de la Slovaquie orientale. Ils sont Tziganes. Et depuis hier soir, tous les chemins plozévetiens ménent aux Roms.

Ivan le bon

Car les enfants de la troupe « Kesaj Tchave » ont fait un tavac sur les planches plozévetiennes. « Comme partout ou ils passent, il y a un vrai échange avec le public. Je crois que c´est de l´amour ». Ces mots vienent d´Ivan Akimov, 50 ans, joueur de balalaika au grand coeur. Musicien professionel, il a fondé en 1999 cette troupe d´enfants pas comme les autres : « Ma femme Hélena est Tzigane et elle travaille dans le secteur social. On se disait depuis un moment qu´il allait faire quelque chose pour tous ces enfants des bidonvilles qui étaient scolarisés dans des écoles pour attardés mentaux. Alors qu´ils sont tout a fait sains de corps et d´esprit ».

Ivan le bon et sa femme ont donc lancé « une action sociale périscolaire » dans ces quartiers difficiles de Kezmarok ou le chômage touche ... 100% de la population. Ici, les parents ont démissionés depuis longtemps. Les enfants sont livrés a eux-memes. « En les réunissant en marge de l´école, on s´est rendu compte que la seule chose qui retenait leur attention c´était la musique. Tous l´entendent dés leur plus jeune age dans leur famille. Ils ont ca dans le sang. Alors, on a monté la troupe « Kesaj Tchavé ».

...Et la fée Kesaj

« Tchavé, ca signifie les enfants et Kesaj, c´est le nom de la bonne fée des contes tziganes. C´est une fée qui dit que pour recevoir de l´amour if faut d´abord savoir en doner. C´est sur cette philosophie que l´on s´est appuyé pour monter notre troupe et notre spectacle ? raconte Ivan. Et la baonne féee a fini par se pancher sur le sort de Viktor, ivana et las autres. « On a eu de la chance, le spectacle a plu et on a rapidement eu l´occasion de partir en tournée, de aire des concerts et meme de passer a la télé... »

Une fierté retrouvée pour tous ces enfants roms dont la tournée 2005 a été financée par le ministére de la Culture slovaque et le bureau des minorités. « Aujourd´hui, ces mômes représentent la Slovaquie partout ou ils passent ». Hier soir, sur les planches du Mondial´Folk,

ils l´ont fait avec une grande dignité. Aujourd´hui et demain, ces enfants tziganes danseront encore tetes hautes a Plozévet

Pascal Bodéré

Télégramme de Brest, 21. 08. 2005

 

Les tziganes ont envouté le Guézy

200 convives sous le charme du groupe Kesaj

Les Tziganes ont animé le diner spectacle du comité des fetes du Guézy, vendredi soir, dans les jardins de la mairie annexe. Robes chamarrées, danses entrainantes et musiques nostalgiques : 200 convives sont tombés sous le charme de ces artistes venus de Slovaqiue.

 

Longues robes aux couleurs vives et charme indéniable : les jeunes danseuses de l´ensemble folklorique Kesaj Tchavé ont tout pour ne pas passer inapercues. Vendredi soir, les quelque deux cent convives du dinner spectacle organisé par le comité des fetes n´ont pas mis longtemps a se laisser séduire par ces Tziganes venus de Slovaquie. Dés les premiéres mesures, tous ont compris que la promesse des organisateurs n´était pas vaine, ils avaient annoncés une troupe de grande qualité, ce fut effectivement le cas. Chorégraphies dynamiques empruntes d´une grande sincérité dans l´interpétation : les jeunes artistes, filles et garcons, ont mis tout leur coeur pour conquérir le public. Agés de 8 a 16 ans, certains sont encore des enfants. Ils donent l´impression d´etre tombés dans la mormote de la musique dés le berceau. Chez eux, danse et musique sont une seconde nature. D´ou cette impression de naturel et d´aisance qui ont enchanté les psectateurs. Pour un peu, ces derniers auraient oublié d´avaler leurs bouchées de roulédeBohéme et keurs feves a la Roumaine. Décidément, cette soirée aux saveurs tziganes laissera de tres bons souvenirs.

La Baule, 24 august 2005

 

Quand le coeur devient tzigane

Leur passage au Mondial´Folk restera gravé trés trés longtemps dans la mémoire du festival. Couleurs flamboyantes, tours de jupons efrénés, énérgie explosive, les enfants tziganes de Slovaquie nous ont retournés comme des crepes.

Nés dsans la rue, Ivan les a recuillis avec son épouse ent en a fait la troupe Kesaj Tchave, la fée des enfants. Une heureuse spontanéité, une joie de vivre incroyable et l´ame tzigane dans chacun de leurs chants : moins de deux minutes en leur compagnie et la gorge se serre, le coeur explose, une émotion intense s´empare de vous.

Ces mômes, ils ont le visage rayonnant et leurs voix d´enfants percent la musique de la balalaika d´une maniére déchirantre. Leur spectacle : de l´improvisation et, surtout, de la vie.

Xavier se souviendra longtemps de sa petite équipe, lui qui les  accompagnait a Plozévet. Leurs adieux sur la place Henri-Normant en disaient long sur les moments de bonheur partagés. Les larmes roulaient sur ses joues et sur les joues des enfants. Les yeux des plozévétiens, en bas de la scéne, étaient humides, eux aussi.

Il est des rencontres comme ca, furtives, éphémeres, tellement précieuses. Une chose est sure : le coeur des Plozévétiens sera désormais toujours un peu tzigane.

Ouest-France, 24. 08. 2005

 

Soirée slovaque a Amoncourt, Le 13 aout 2005

A l´occasion du 16eme festival international de folklore de PORT SUR SAONE en Haute-Saône, le groupe « KESAJ TCHAVE » a représenté la SLOVAQUIE.

Le maire d´AMONCOURT en Haute-Loire, Monsieur Michel JASSEY, que nous remercions tout particuliérement pour cette iniciative, a invité au foyer rural, ce groupe pour une représentration trés typée. Monsieur le Maire, et son épouse Anie, ont mis les petits plats dans les grands en offrant gratuitem,ent repas et boissons aux spectateurs, danseurs, musiciens et chanteurs. En plus des gens du village, des spectateurs extérieurs sont venus en nombre pour cette soirée, puisque la salle était comble.

Le groupe « KESAJ TCHAVE » a été créé en 2001 par Ivan AKIMOV, qui a pour ambition de sortir de la rue les jeunes tziganes en difficultés. Ce groupe  acceuille 25 jeunes qui se passionnent pour la musique et vient de KEZMAROK pres de POPRAD, au pied des TATRAS. Ce groupe a la particularité de « jouer et de ne jamais s´arreter » : meme pas d´entracte ! Monsieur AKIMOV, le chef du groupe, sait motiver ses troupes et y met vraiment toute son énergie.Pendant prés de deux heures, ils ont exécuté des chants et des danses tziganes dans une ambiance frénétique des plus amicale, nous faisant admirer leur vivacité tant corporelle que vocale. Les membres du groupe sont « des jeunes qui étaient en grandes difficultés, qui passent de la rue a la scéne. L´AOTS était présente lors de ce merveilleux spectacle, représenté par André ALCHUS membre du bureau, qui pour remercier d´une part le maire de la commune pour ce qu´il a su organiser et le groupe « Kesaj Tchave » pour son extraordinaire prestation, a respectivement chanté, accompagné par Madame Akimova, « TECE VODA TECE » puis l´Hymne Nationale Slovaque. Monsieur Ivan Akimov a chargé André ALCHUS de transmettre au président de l´AOTS, Daniel Compagnon, ses meilleurs souvenirs et bon vent a notre association.

Le voyage de « KESAJ TCHAVE » en France dure 6 semaines dans les différents festivals CIOFF, il est soutenu par le Ministére de la Culture Slovaque et par le Bureau du Gouvernement pour les Minorités Ethniques.

Petit rappel : Les tziganes, appelés également les « Roms », représentent dix pour cent de la population de la Slovaquie. Nous tenons a remercier la municipalité d´Amoncourt pour son aceuil et le groupe « KESAJ TCHAVE » pour sa splendide représentation.

Journal AOTS, septembre 2005

 

Hip hop et tradition

Echanges fructueux entre deux groupes de jeunes : la Slovaquie et le Festi´jeunes. Encore une matinée bien festive pour les ados du Festi´jeunes ! Vendredi, c´est la Slovaquie qui est venue partager un instant privilégié avec les ados. Les jeunes Slovaques, avec fougue et entrain ont enflammé la salle de danse de l´Amicale. Ils ont d´abord fait une démonstration de hip hop, puis ont chanté en tzigane. Cette matinée s´est clôturée par une collation ou les jeunes reporters en ont profité pour leur poser quelques questions :

Comment est née cette troupe ? - Ce sont des jeunes d´un meme quartier qui se sont rassemblés grace a leur amour pour la musique et la danse. On vit ensemble pendant l´année : nous sommes une grande famille.

Que racontent vos chants et vos musiques ? -Nos chants sont essentiellement des chansons d´amour, des chants traditionnels. C´est dans nos familles que nous les apprenons.

Lors de notre rencontre nous avons constaté que vous dansiez beaucoup le hip hop, pourquoi ?

On adore ca, c´est une danse que nous aimons. On invente nous-meme nos propres figures.

Leur venue au Festi´jeunes est un des acceuils qui les a le plus touchés. Pour Maros et Victor, les filles d´ici sont les plus jolies, tandis que Mira soutient que ce sont les garcons.

Montignac, 30. 07. 2005

 

                           

SLOVAQUIE  2005 – retour a la maison

 

 Les enfants du groupe auront du mal a partir

Avec le départ des familles roms de la place de Kemarok, le groupe Kesaj Tchavé va perdre ses excellents danseurs et chasnteurs. Le groupe était pour eux cinque ans durant plus qu´une maison, ici les enfants de la place ont appris les bases, qu´ils n´auraient pas de possibilité d´apprendre dans leurs familles.

«  Ils sont propres, soignés, ils vont a l´école, et ils savent que les conflits ne se résolvent pas a la force de poigne, mais par le dialogue.

Je crains un peu,  que avec ce que nous leurs avons appris, nous ne leurs faisons pas tort. Dans le milieu dans le quel ils vont se retrouver, ils peuvent etre plus vulnérables » reléchit le responsable du groupe, Ivan Akimov

Il affirme, que beaucoup d´entre eux se réjouissent, puisqu´ils vont habiter dans de meilleures conditions. Mais ceux, en age de la puberté se considérent avec le départ annoncé et la perte de  repéres comme court-circuités. Ils ont l´impression qu´ils ne sont plus maitres de leur destin. « Mais ce sont des enfants trés capables, ils savent se débrouiller, je suis sur qu´ ils sauront s´en sortir meme dans leur nouvel environement », ajoute Akimov. 

Východoslovenský Korzár, 26 októbra 2005

 

Les non-payeurs seront délogés !

Kezmarok – Enfin ! Aprés des années de peine, la municipalité de Kezmarok va déloger les non-payeurs du centre-ville. Des 5 maisons, la plupart dans un état délabré, sont déja parties deux familles, a Jurské et a Velky Krtis. La ville veut déloger les autres les autres d´ici la fin de l´année, réperer les maisons et les vendre, ou les louer.

...Mais touts les non-payeurs n´acceptent pas de déménager a des dizaines de kilométres. « Nous ne sommes pas d´accords avec le déménagement. Nous n´irons pas a Velky Krtis, ou du côté de Roznava. Nous sommwes nés a Kezmarok, nos enfants y vont a l´école, nous y avons de la famille », a dit Igor Gábor (40).  

Nový Čas, 7.11.2005             

                                             

Quatre jeunes masqués ont eu « le courrage » d´attaquer une fille rom de 13 ans.

09:44 18.11.2005

Quatre jeunes masqués,  avec des battes de baise-balle en mains ont ataqués le mercredi soir a Kezmarok une fille rom de treize ans et ses deux fréres.

Ils ont commencés a poursuivre les victimes dans la ruelle qui joint la Place principale avec la Place de l´Eglise. Les fréres ont réussis a fuir, les agresseurs ont ratrappés la fille sur la Place de l´Eglise, l´ont atreppé par les cheveux, lui ont mis dans les yeux du gaz lacrymogéne et lui ont donnés un coup de pied dans le mollet.

L´attachée de presse de la Direction départementale de la Police a Presov, Madaléna Fecova a informée aujourd´hui, que trois des agresseurs sont entrés sans permission dans la cour de la maison individuelle de la Place Principale dans la quelle habitenst les familles roms. Ils ont cassés trois fenétres a la premiére, deux a la seconde.Ils ont causés aux propriétaires un pré-judice s´élévant a mille couronnes.

Selon Fecova, tous les quatre jeunes de Kezmarok se sont déplacés, masqués et armés de battes de baise-ball, des coup de poings américains et du gaz lacrymogéne. Ils cherchai-ent au hasard des citoyens roms, qu´íls essaient de provoquer et ensuite de battre.

L´inspectorat de police de Kezmarok a accusé les quatre jeunes d´atteinte a la liberté indivi-duelle et de la propagation des mouvements allant vers l ´obstruction des droits et des libertés des citoyens sous forme de collaboration. Il les a placés en rétention et a élaboré la proposi-

tion de mise en incarcération.
 

 

Une bande de jeunots a ataqué les Roms

Kezmarok – A Kezmarok régnent la peur et la tention ! Les Roms de la ville étaient depuis plusieurs jours térrorisés par une bande de jeunes. La police a arrétée quatre mineurs, agresseurs agés de 16 a 17 ans, qui ont attaqués Kamila P. (13). Ils sont aussi entrés dans la cour de la maison, ou habitent les Roms et leurs ont cassés les fenétres. La semaine derniére les jeunes ont menacés une autre famille par l´incendie de leur appartement.

« Le mercredi soir je suis marchais avec mon frére et mon oncle dans la rue, lorsque, soudainement sont accourus de la ruelle prés de l´église quatre garcons. Ils ont mis sur leurs tetes des masques et ont commencés a nous poursuivre. Mon oncle avec mon frére ont réussis a s´enfuire. Moi, ils m´ont atrappé prés de l´église, ils m´ont tirée par les cheveux, m´ont mis du spray dans les yeux et m´ont mis un coup de pied dans la jambe.

J´aie criée, alors ils sont partis », a décrit l´agression Kamila. Le jour précédent les jeunnots sont entrés dans la cour ou vivent les Roms. Ils ont cassés quelques fenétres et ont disparus. Un des habitants – StanislavPista, affirme que la semaine derniére trois jeunes ont tentés de l´intimider. « C´était le soir. Trois garcons étaient prés de la porte de mon appartement et trois en bas, devant le portail. Ils ont criés, que si nous ne déménagons pas de la ville, ils nous mettrons le feu ici. Nous avons éteints la lumiére et nous n´avons pas répondus. J´ai appelé les policier, mais avant qu´ils ne viennent, les agresseurs sont partis ». a constaté le kezmarquois.

 La police a réussie a arréter jeudi les auteurs de l´agression et les mettre sous les verrous. « L´inspecteur de police a accusé les quatre de Kezmarok de délit de        et d´atteinte a la liberté individuelle, ainsi que du délit de soutien et propagation des mouvements portants atteinte aux droits et libertés des citoyens sous fome de     « , a dit Magdaléna Fecova, de la police de Presov.

Nový Čas, 19.11.2005

 

KEŽMAROK 19 novembre (SITA) – Le juge a liberé aujourd´hui les quatre jeunes gens qui ont attaquée avec des battes de baisebal une fille rom de treize ans le mercredi a Kežmarok. Suivant l´information de la porte-parole de la police de Presov, ils seron poursuivis en liberté. Les jeunes sont accusés d´ateinte aux libertés individuelles, et du délit de soutien et propagation de mouvements menants aux non respect des droits et et des libertés individuelles.

 

p.s. Kamila P. est Kamila Pištová, soliste du groupe Kesaj Tchave

 

 

Slovakia is good

...Cette passion vous a conduite jusqu´aux enfants roms, avec les quels vous avez fondé le groupe Kesaj Tchave, et vous avez commencéč a vous produire en public. Comment cela c´est passé ?

-          Mon épouse a commencée a s´engager dans le domaine social. Elle a travaillée avec les enfants de la rue Hradna a Kezmarok, ou se trouve une forte communauté rom. Au début ce n´était que des activités de club dans le cadre d´une rue, mais relativement vite nous avons réussis a décrocher une invitation a l´étranger. C´était une motivation qui a fait démarrer tout le reste. Nous avons créés un ensemble musical, qui nous a tous pris, et nous nous y adonnos a fond

-          Comment vous choisissez les enfants du groupe ?

-          C´est un choix réciproque, ils nous choisissent, nous les choisissons. Il s´agit de  musique vivante, c´est spontané, cela dépends des enfants, jusqu´a quel point cela les prend. Avec le temps, il s´avére qui est vraiment „mordu“,  et continura. Aujourd´hui le groupe a une trentaine de membres, ce sont des enfants d´une localité – la rue Hrad-na. Puisqu ´une grande partie d´eux va déménager de Kezmarok, notre priorité est de garder avec eux un contact mutuel, meme si ca ne va pas étre évident. Sur certains d´eux nous voyons qu´ils sont un peu perdus dans cette situation, ils ne savent pas ou ils vont se retrouver et ce soutien leur manquera. Nous voulons aussi élargir nos rangs, pour que le groupe puisse survivre et continuer. Nous avons des contacts dans de différents bidonvilles tsiganes et lorsque nous voyons chez ces enfants le désir,  la soif du nouveau, la volonté de se réaliser positivement, bien sur, nous y allons.

-          Comme on dit, nul n´est prophéte en son pays. Chaque année vous passez plusieures semaines en tournées en France et dans d´autres parties d´Europe, mais chez vous, a Kezmarok, vous n´avez meme pas de scéne ou vous pourriez répéter..

-          Je touche du bois, a l´étranger nous avons du succés. Lorsque nous étions l´année der-niére 6 semaines en France, dans la presse locale est paru plus de 40 articles sur nous. Ce n´est pas courrant. Dans deux semaines nous allons de nouveau en France, en Bre-tagne, ensuite au Festival mondial tsigane Khamoro a Prague, des maintenant nous a-vons deja des invitations pour l´an 2007. Nous n´avons pas a nous plaindre, c´est un petit miracle. Mais il na faut pas croire qu´il suffit de créér un quelconque „groupe tsi-gane“, et tout tombe du ciel. Derriére tout cela il y a bien trois ans de dur travail. Nous nous rencontrions tous les jours aux répétitions, qui duraient jusq´a trois heures, sans aucune pause. Aprés cela, c´est normal que les résultats viennent et le groupe est de-mandé. Le plus dur c´est quand on rentre a la maison. Bien sur, nous ne pouvons pas demander a qui que ce soit de s´intéresser particuliérement a nous, il n´y a pas de rai-son. Je dirais plutôt, que, tout comme nous, les autres groupes de la ville de Kezmarok n´ont pas eux non plus ou se lotir, tous se battent comme ils peuvent. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas demander aucune participations aux parents, vu qu´ils se trouvent dans une situation précaire. Nous sommes soutenus par le Bureau gouver-nemental aux minorités, et par le Ministére de la culture, qui nous aident lors de nos déplacement a l´étranger. Nous avons trouvés aussi de l´aide a Washington, ou se trou-ve le siége de PDCS, qui soutient des programmes a l´intégration des Roms. Mais c´est un cercle vicieux. A l´étranger nous n´avons pas de problémes, donc on nous y aide, mais sur notre propre seuil, nous n´arrivons pas a bouger. Nous avons passés l´hiver dans un couloir non chauffé. Faire des répétitions dans un couloir, quand il fait moins de zéro, cela demande vraiment de la conviction. Mais nous nous disons, que si nous avons réussi a survivre a cela, nous n´avons plus peur de rien.

-          Puisque vous n´a vez pas de scéne fixe, vous étes montés derniérement avec les en-fants au chalet Zamkovská chata, qui vous a proposé un enroit pour répéter. Comment que c´était, chanter dans un tel endroit inhabituel ?

-          Pour moi, les répétitions dans le chalet de Zamkovska étaient éxtrémemnt émotives, puisque j´y ai passé de nombreuses années. J´étais trés content de pouvoir partager cette joie avec les enfants. Nous somes montés un vingtaine, il y avait énoremément de neige, les enfants y sont sentis tout de suite comme chez soi. Nous avons fait une bonne répétition de deux heures, et jusqu´a minuit il y avait la discothéque. Les skia-plinistes de passage n´ont  d´abord pas crus leurs yeux, mais ensuite ils sont restés a-vec nous jusqu´au matin. Compliments a la maitresse de maison Janka, qui nous y a recus.

-          Votre musique et vos chants sont trés émotifs, plus d´une fois j´ai eue des larmes aux yeux lors de vos concerts. Qu ´en pensez-vous, pourquoi, pour ceux qui vous écoutent, sont vos spectacles aussi prenants?

-          Ce n´est pas facile a expliquer. Edith Piaf..., pourqoui elle a chantée comme elle a chantée? Parcequ´elle avait la vie qu´elle avait. La vie de la plupart de nos membres n´est pas facile. Mais ils savent la compenser par leur approche. Avec la vie il faut se battre, et il ne faut pas se laisser abattre. Il ne faut pas s´étonner qu´il y ait des fois des larmes, elles font partie de la vie de tous les jours. Lorsque nous revenions derniérementr de l´Atlantique, de la ville francaise Plozévet, ou a eu lieu le festival Mondial´Folk, tout le monde a pleuré. Il s´est créé des liens émotifs si forts, peut-etre aussi grace a nos chansons, qu´il n´est pas resté un seul oeil sec. Pierrot Bosser, le directeur de ce festival mondial a meme écrit une lettre a notre ambassade, dans la quelle il  a mentioné, que durant les 20 ans d´existence du festival, ou sont passés plus de 8 000 artistes du monde entier, pour la premiére fois il a eu vraiment une expérience émotionelle si forte avec ces enfants roms de Slovaquie. Cela m´a trés ému. La concurence dans les festivals est trés forte. Aucun aspect social n´est pris en compte. Quelqu´un de la Nouvelle Guinée ou de la Nouvelle Zélande se souci bien peu de savoir si un artiste est Rom ou Hongrois. Dans le contexte mondial c´est absolument futile. Mais a la fin de chaque festival on entend „Slovakia is good“. Et cela, cela restera.

-          Podtatranské Noviny, mars 2006