Marec

2 mars AG Yepce, Rennes
3 mars 2024
Ce soir débute la deuxième série du téléfilm à succès de la TV JOJ, Iveta. Lorsque la production du film nous a téléphoné pour nous demander si nous n'aurions pas deux gars pour jouer des petits caïds de la colonie, nous n'avons pas hésité une seconde, et nous leur avons envoyé Vladko et Dominik. Ils ont joué à merveille, comme des vrais petits durs  :)  Kesaj Tchave est déjà intervenu dans la première série, et nous sommes heureux d'être présents aussi dans la deuxième. Parmi les vedettes on va trouver Marcela, et elle aussi, elle est un peu des nôtres... :)
6 mars 2024
Aujourd'hui, de nouveau une répétition à guichets fermés... Une bonne vingtaine de Lonica, et de même pour les Rakusy. La formule de travailler avec beaucoup d´effectifs est très efficace... Cela permet avant tout d'utiliser au maximum la dynamique du groupe, prépondérante comme outil de cohésion sociale à l´osada, et pareil, lors de la répétition. De même le grand écart au niveau de l'âge (aujourd'hui, avec les petits de Roman c'était de 3 à17 ans), n'est pas un obstacle, mais au contraire, une stimulation pour tous. Les grands se mobilisent pour entraîner les petits, et les petits suivent, comme hypnotisés, n'en revenant pas de faire un seul corps avec les grands. 
Contraints par les horaires des bus vers les Rakusy, nous ne pouvons travailler effectivement qu´une heure (une quinzaine de minutes d´échauffement et une heure de travail de fond), mais c´est une heure ultra dynamique. Au niveau de la méthode, cela relève des arts martiaux, concentration, engagement total, pas une seconde de relâchement, aller au bout de ses forces. Un démarrage en trombe, monter et monter en intensité, vers la fin se ressaisir, ne rien lâcher jusqu'à la dernière seconde de répétition. La répétition est finie, vite ranger les chaises, les Rakusy partent en premier, ils ont dix minutes pour prendre le bus, ceux de Lomnica restent encore 5 minutes, vite un coup de balai, ramasser tout ce qui est tombé par terre, et pareil, vite à la gare pour prendre le train. Les petits en voiture, attacher les ceintures, et retour à l´osada, en chantant avec les tubes sur la clef USB, et en demandant, comme d´habitude, quand est-ce la prochaine répétition ?
Malgré le grand nombre, pratiquement tout un chacun a été corrigé, remis sur le bon chemin, personne n´a été laissé sur le côté, tous ont participé à fond à ce travail collectif, tous ont le sentiment d ́avoir bien travaillé, de s'être investi à fond, de s'être surpassé, d ́avoir été excellents... Cela donne envie de recommencer...
  
Le Chapiteau Raj´ganawak à Saint Denis a reçu une sommation de quitter les lieux. Et il les a quittés. Cela fait plusieurs années que la situation était plus que précaire, car on savait que le terrain avait été racheté par un promoteur, donc il ne faisait aucun doute que le chapiteau devait dégager tôt ou tard. Camo avait de vagues projets de déménager à Marseille, elle a déjà fait quelques démarches dans ce sens. Mais aux dernières nouvelles, datant d´il y a quelques mois, une prolongation à Saint Denis était envisagée, sur un autre emplacement. La Mairie a même désigné un emplacement pour reconstruire le chapiteau, et un accord avec Camo a été signé pour valider cette décision. Puis tout à coup, du jour au lendemain, est venue cette sommation de quitter les lieux, le chapiteau a dû être démonté en catastrophe, aucune certitude en ce qui concerne le futur proche, plus de nouvelles du nouvel emplacement...
Cette situation est dramatique pour Camo, et bien entendu, aussi pour un nombre considérable de jeunes, migrants, enfants, vieux, Roms, Roumains, Syriens, Africains, bref un peu le monde entier, pour lequel le chapiteau était depuis toujours un vrai refuge, un endroit d'asile, toujours ouvert pour tous. 
Pour nous aussi. Nous y avons fait de nombreuses escales, avec des spectacles, ou juste comme ça, pour se ressourcer, et c'était toujours très bien. Exceptionnellement bien. Nous comptions aussi sur le chapiteau en vue de la tournée du mois de mai prochain. Pour y faire un ou deux spectacles et aussi comme une arrière-base pour se reposer et ressourcer entre deux événements... Camo, difficilement atteignable, semble avoir encore quand même quelque espoir de reconstruire au plus vite... On croise les doigts...
 
Répétition standard. Une bonne dynamique, on arrive de mieux en mieux à canaliser l'énergie durant les 80 minutes que nous avons à disposition. Toujours le même mode d'emploi, du non stop, engagement total de la première à la dernière minute.
14. 3. 2024
Au retour de la répétition vers Rakusy, le groupe de jeunes de cette colonie (une vingtaine de 10 à 15 ans), sous la direction de Domino, n´a pas écouté celui-ci, et quelques instants avant de prendre le bus, ils se sont dispersés dans le supermarché Lidl, juste à côté de la gare des bus. Et bien entendu, ils ont raté le bus de 15h40. Ne restait qu'à attendre le suivant, à 16h40. Mais celui-ci, comme la semaine dernière, n´a pas fonctionné. Il n´est pas venu. Heureusement, Domino avait du liquide sur lui, et il a pu payer des voitures pour rapatrier tout ce petit monde, car il n´y avait plus de bus pour Rakusy ce jour. Donc tout a fini bien. Enfin, pas tant que cela, car nous ne pouvons pas tolérer ce genre de comportement, alors les jeunots seront privés de répétitions pendant quelques jours. 
Les acheminements aux répétitions et surtout les retours, sont problématiques. Que ce soit à cause des plausibles conflits, qui peuvent dégénérer en bagarres, ou ces bus ratés, les retours posent toujours sources d'inquiétude et d'anxiété pour nous. Avec ceux de Lomnica ce n´est guère mieux, il y a toujours une bagarre avec ceux de Rakusy qui couve, pareil que leurs compagnons, ils sont toujours attirés par une escapade au supermarché, qui peut mettre en péril leur retour par le train. Et puis, un danger, non des moindres, le petit trajet de la gare des trains à Lomnica au chemin qui mène à la colonie ne dispose pas de passage clouté pour les piétons, ce qui rend cette partie du trajet particulièrement périlleux, et lorsqu ́il y a un nombre plus grand de participants, je préfére les accompagner personnellement, ce qui n ́est pas toujours très pratique. 
Le nombre de participants était aujoud´hui moindre aussi à cause de deux enterrement successifs, un à Rakusy et l'autre à Lomnica, ce qui fait que des jeunes, membres des familles concernées, n´ont pas pu venir.  
Malgré tout, une très bonne dynamique, une bonne répétition, avec un engagement conséquent, tout le monde a donné son maximum, on a pas vu le temps passer...
15. 3. 2024
 
A la colonie l'espace est précieux. La démographie en constante augmentation fait que le moindre espace est tout de suite utilisé pour construire une cabane pour les couples qui surviennent, les bras chargés d'enfants. Dans le carré près de la décharge où Roman a installé son préfabriqué, il est loin d'être seul. Les préfabriqués, ainsi que des baraques, cabanes ou petites maisonnettes dans le meilleur des cas, poussent comme des champignons après la pluie. Il y a un réel danger, que l'espace autour du préfabriqué de Roman soit occupé inopinément par un de ses cousins ou voisins en mal d'habitat, et dans ce cas Roman ne pourra plus agrandir sa cabane. Alors il faut qu´il construise au plus vite lui-même. Il faut commencer, pour marquer ses marques, quitte ensuite à continuer petit à petit, en fonction des finances, pour que personne ne puisse le devancer. Le temps étant de la partie on a adjoint Roman pour qu´il creuse des fondations de sa future bâtisse, qu´il va élever autour de son préfabriqué. Les fondations étaient creusées vite fait, alors on a acheté une palette de parpaings et du ciment pour construire la base de la future maisonnette. J´ai chargé une dizaine de sacs de ciment dans ma voiture, et je les ai déposés devant la colonie, l'accès en voiture jusqu'au chantier de Roman étant problématique, on a opté pour l'acheminement du ciment en brouette. Roman appelle ses cousins, frères, amis, pour lui donner un coup de main, mais, désemparé, gêné, en colère, puis honteux, il doit avouer que personne ne veut l'aider. S'il paie oui, gratuitement non. Triste et tragique réalité des bidonvilles. La loi de la survie. Finalement, Emil, qui fait aussi office d'aide de la police municipale, est passé par là en voiture, et il a accepté de transporter les parpaings et le ciment. Moyennant finances, mais Emil n'est ni ami, ni frère, alors c'est normal. Lorsque le soir Roman m'appelle pour me remercier, il vient tout juste de tout transbahuter et ranger dans la maison de sa grand-mère, toujours tout seul, sans aide aucune. Les seuls qui auraient pu l´aider, les ados du groupe, ne sont pas là, et les autres se délectaient de ses difficultés. Tout le monde sait qu´on a donné un coup de main a Roman, alors ils ne pouvaient pas rester indifférents, et ils sont restés indifférents... 
 
18. 3. 2024
Klement et les ados du groupe sont revenus, alors il y a de la main d´ œuvre disponible, et Roman ne devrait plus être seul face à son chantier en cours. A la place du sable, onéreux, les gamins vont creuser de la pierraille dans le ruisseau, cela fera office de matériel de soudage pour le ciment. Ne reste qu'à attendre que la température monte de quelques degrés et les travaux peuvent avancer. En attendant une bonne répétition. Lomnica à effectifs réduits, Roman ne peut pas passer par le centre de la colonie pour prendre les petits, il a trop de dettes un peu partout, alors il doit éviter d'être vu par certains gens, on est pas tendre ici par rapport aux créances qui prennent du retard... 
Donc de Lomnica juste de quoi remplir ma Dacia a 7 places, avec juste un petit en plus... Par contre Rakusy viennent en bon nombre, une petite vingtaine, dont sept filles. Trois d'entre elles sont déjà venues, les autres sont des toutes nouvelles, mais bien disposées, ayant des prédispositions naturelles pour la danse autant que pour le chant, qu ́elles maîtrisent déjà correctement, comme il sied à des habitants de la colonie ordinaires... immergés dans leur culture, la pratiquant naturellement. Dans ce cas l ́apprentissage est beaucoup plus aisé, et les choses peuvent aller assez vite, bien sur, il y a de quoi faire pour apprendre toutes les chorégraphies et les pas exacts des danses, mais du moment que le naturel y est, ça va beaucoup plus aisément.  
Et bien sûr, après chaque répète un bon coup de balai, et l'aspirateur est aussi de service...
 
Pour le 2 avril prochain, on projette une projection du film documentaire Kesaj Tchave de Jozef Banyak au cinéma Iskra de Kežmarok. La projection se fera dans le cadre des actions du Club du film de Kežmarok, dont le président, Boris Švirloh a bien voulu gérer l´événement, en mettant le cinema a disposition et en assurant la communication, avec les affiches dans la ville et dans les médias. Cela tombe bien, comme ça nos jeunes pourront voir le documentaire, car le 8 avril, lorsqu'il sera programmé à la télévision slovaque, nous serons en spectacle à Poprad, et on ne pourra pas le suivre à la télé. 
 
Les répétitions sont en ce moment à grands effectifs. On essaie de mettre le paquet en vue des prochains spectacles en avril et en préparation de la tournée du mois de mai. Il y a de quoi faire, constamment des nouveaux, une bonne formation de filles, motivées, et puis toute une armée de petits compléments acquis à la cause... 
A première vue, il peut sembler inutile de faire venir autant de monde, nota bene des tout nouveaux, pour préparer des spectacles, auxquels ils ne seront pas, de toute façon, prêts. Mais dans notre "méthode" éprouvée depuis des décennies, le nombre donne justement ce label d'authenticité, qui libére l´énergie, qui est source de mobilisation, d ́ investissement individuel et collectif, qui apporte au final une vérité artistique inouïe, puisque basée sur l´humain. Ca, c´est pour l´artistique, reste le social, l'éducatif. Le nombre, le groupe permet une identification de l'individu à ce groupe, a une fusion avec ce groupe. Ceci n'est possible que si cette identification est naturelle, si elle va de soi. Ce qui est ici le cas, puisqu´il s'agit de Roms au milieu d'autres Roms. La culture, les chansons et les danses sont un décor, mais un décor très puissant, et dans ce décor se réalise une expérience sociale, basée sur cette fusion, qui consiste en la transmission et de par la, en la réception de, non seulement de gestes et habilités artistiques, mais à travers ceux-ci à une appropriation des modes de communication, de comportements, que l'individu reçoit et intègre de la part du groupe.  Ce processus est visible au niveau de chaque participant, il est le plus flagrant  lorsqu'il s'agit de cas particulièrement exposés, marginalisés encore plus que les autres, dont le processus d'intégration à la majorité est du fait de leur exclusion carrément impensable. 
Un exemple pour tous, Anna Maria. Anna Maria a dans les 11 ans, elle en paraît 16 et elle a un comportement d´une grande de 18 ans. Elle est déjà venue une fois ou deux en répétition, du moins c´est ce qu´elle dit, mais c´était il y a longtemps. Nous l´avons rencontré il y a deux semaines à la petite gare des trains de Lomnica, lorsque nous racompagnions en voiture les enfants chez eux, au bidonville. Anna Maria traînait par la, avec deux copines, et elle nous a abordée, une cigarette électronique dans la main, pour nous demander qu´est-ce qu´on fait la, est-ce que Helena est ma femme, et si elle peut venir en répétition. Tout ça en tutoyant, avec un air très déluré, sans la moindre trace d´un respect quelconque, visiblement en dehors des normes de comportement courant. Elle a dit qu´elle viendra le lendemain, et on ne l´a plus vue pendant quelques semaines. Et puis aujourd´hui, elle est venue, Roman l´a vue près de la décharge, et il lui a proposé de venir, ce qu´elle a fait, avec deux copines. A la première vue, il est tout de suite évident qu´elles font partie de la partie la plus pauvre du bidonville, des vêtements de tailles diverses, sales, mal entretenus, un peu à l'image de sa façon de se comporter, marquée par la marginalité dans laquelle elle évolue depuis sa naissance. Il est évident que ces filles ont tout, sauf une vie facile, et que leur communication agressive, brute, est une défense, la seule qu´elle n´aient. 
Ces "petites dures", lorsqu'elles sont arrivées dans  notre local de répétitions, sont devenues toutes "tendres", elles n'avaient plus besoin d'être sur leur défensive, et naturellement, au moins le temps de la répétition, elles sont redevenues les petites filles qu´elles sont. Le groupe joue ici un rôle fondamental, irremplaçable. Aucun discours, ni mentoring le mieux intentionné, ne peut remplacer la force de la dynamique de ce groupe, qui ne laisse pas d´autre choix que de s'intégrer complètement à lui, tant sa force d'absorption est irrésistible. Et tout ça, grâce uniquement au fait que tout ce qui se fait en répétition est fondamentalement, culturellement, socialement, rom, tout comme elles le sont. Cette force du groupe, basée ici sur une identité exacerbée, prend tout le monde comme dans une spirale de laquelle il n´y a pas moyen de s'échapper. 
En pratique cela veut dire que la petite Anna Maria, et ses copines, qui en dehors de ce contexte seraient inabordables, toujours sur leur défense agressive, deviennent ici des jeunes comme tout le monde, ne demandant qu'à apprendre, qu' a être comme tout le monde, en chantant et en dansant, en se socialisant, en apprenant non seulement à chanter et à danser, mais aussi en apprenant comment se comporter, comment se conduire, écouter, respecter... en étant respectées. 
La particularité de Kesaj est que tout ceci se passe dans un contexte essentiellement et exclusivement rom. Et justement dans ce contexte, même ce qui pourrait paraître comme impraticable et carrément inconcevable, la discipline, la rigueur, le respect... se réalise en toute simplicité, dans ce mode rom, comme dans tout un autre. Malgré toutes les apparences et idées reçues, mais aussi en prenant en compte des réalités objectives, il n´y a pas de contre indication à ce niveau...
Et comme d'habitude, en partant, un bon coup de balai et de serpillère, et on est prêts pour la prochaine séance !
Le mois de mai approche à grands pas, et la tournée de mai, de même. Nous n'avons toujours pas de réponses par rapport aux subventions de la part de la Cerfa et du Ministère de la culture slovaque. Mais le Ministère nous a au moins envoyé une demande de corrections de certains détails de la demande, ce qui donne à espérer qu'il pourrait y avoir une issue favorable à notre demande, par contre de la part de la Cerfa, aucune nouvelle pour l'instant. Pas plus que d' hébergement a l´Auberge Municipale de Saint Denis. Camo a envoyé une demande, on ne sait pas où on en est. Cela commence à faire juste...
En ce qui nous concerne sur place, il faut définir qui pourrait faire partie du voyage. Il y a plein de nouveaux, il faudra faire des choix. Notamment au niveau des filles. Prendre une décision est très délicat. Pas tant la décision, que le fait que de toute manière cette décision sera encore remise  plein de fois en question avant le départ, et ce choix, dont découlent pas mal de choses, comme la demande des passeports, tout un travail de préparation du spectacle  au niveau des répétitions, donc tout un investissement de notre part, ne sera avalisé que le jour du départ, et pourra ne pas correspondre du tout à la décision initiale. Bref, impossible de projeter rationnellement, en suivant une logique cartésienne de causes à effets - l ́ investissement aux répétitions, l'aptitude artistique et morale, etc... Non, ici ce qui prévaut ce sont les liens entre les familles, entre les clans, les incontournables et éternels ragots, qui remettent en cause tout, les meilleures intentions et dévouements... D'extérieur cela peut sembler incompréhensible, on pourrait imputer cela à un manque d'autorité de notre part, ou un manque d'investissement, mais il n'en est rien. C ́est comme ca, c ́est comme ça que fonctionnent les communautés enfermées sur elles mêmes, dont les membres sont plus d´une fois réduits à limiter leurs rapports sociaux à des querelles incessantes, dues à des jalousies, des rivalités, qui sont fomentées par cet enfermement, qui produit des rapports délétères, qui sont un véritable frein à toute progression de communauté, que ce soit au niveau individuel ou collectif... On ne peut que faire avec, et s´adapter continuellement à des changements et évolutions de la situation, que, même avec notre expérience, nous ne sommes absolument pas en mesure de prévoir. 
Donc nous travaillons avec des jeunes, des filles notamment, en espérent qu´elles pourront faire partie du voyage, elles ne demandent que cela, mais quelle sera l´issue de cette impossible équation, on n'en sait rien. Il va sans dire que cette incertitude est extrêmement stressante, une telle entreprise, comme l'organisation d'une tournée, comprend l'investissement de beaucoup de gens, des personnes qui œuvrent pour que tout marche au mieux, que nous ne pouvons en aucun cas décevoir. Nous aussi, nous devons être au mieux, et cela malgré les réalités du terrain qui sont les nôtres...